Diplômé de Sciences Po Paris (1997, section service public) et titulaire d’un DESS de juriste territorial (Université de Paris II Panthéon-Assas), Philippe BLUTEAU est avocat au Barreau de Paris depuis janvier 2006.
Il exerce, pour des collectivités locales, des élus, des fonctionnaires et des associations une activité de conseil juridique et de défense contentieuse dans la sphère publique, principalement en :
– droit des collectivités territoriales,
– droit électoral,
– droit pénal de la gestion publique,
– droit public de l’éducation.
Cette activité quotidienne est complétée par le souci de participer à la formation des acteurs publics. Philippe BLUTEAU est ainsi :
– chargé d’enseignement en droit électoral et droit pénal de la gestion publique à l’université Paris II Panthéon-Assas, au sein du Master 2 Juriste conseil des collectivités territoriales, depuis 2009,
– chargé d’enseignement en droit de la communication publique à l’université de Lille, au sein du Master 2 Communication publique et démocratie participative, depuis 2016,
– intervenant régulier pour des organismes de formation continue des agents publics et des élus locaux.
Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages juridiques, en droit public, droit électoral et droit pénal.
« j’ai trouvé plus d’un naïf qui raisonnait ainsi : « Puisque c’est l’un des deux qui a raison, il y a certainement un des deux avocats qui est payé pour mentir ». Mais entendez là-dessus les avocats, les avoués et les juges, ils vous diront qu’un avocat ne ment jamais, qu’il n’a pas besoin de mentir ; que ce grossier moyen le rendrait aussitôt ridicule, et qu’un procès n’est possible que par deux apparences de droit qui se peuvent très bien soutenir, sans aucun mensonge et sans aucun sophisme. C’est pourquoi le jugement, qui décide entre les deux, devient aussitôt un élément du droit, et un argument fort dans les procès qui suivront. Mais aussi le droit est difficile à saisir, parce que les hommes passionnés et trop prompts croient tous que le droit est clair et évident toujours ».
Alain, Propos, 18 avril 1923.